Droit de la consommation Les gestionnaires de réseau : un arrêt de plus

La cour d’appel d’ Anvers vient une nouvelle de consacrer la thèse de la compĂ©tence des cours et tribunaux pour prononcer la cessation de certaines conditions gĂ©nĂ©rales des GRD dans les relations qu’ils entretiennent avec les consommateurs. Par un arrĂŞt clair et prĂ©cis, ce 19 avril 2012, la Cour rejoint le raisonnement soutenu par les Cours de Gand et de Mons.Au moment oĂą le dĂ©bat sur l’action collective est relancĂ© , ces arrĂŞts ne pourront plus mettre en Ă©chec le droit lĂ©gitime des consommateurs Ă  obtenir une indemnisation juste.

Cour d’ appel d’ Anvers 19 avril 2012

Divers Droit de la consommation Les actions de groupe: pourquoi attendre?

Nous vous renvoyons directement à un article publié sur le site de Justice en ligne :   http://www.justice-en-ligne.be/.

 

Manifestement le thème retient l’attention et nous renvoyons le lecteur Ă  l’Ă©dition de La Libre Belgique du  30 avril 2012:

 

L’action collective attend son heure

J.-C. M.

Mis en ligne le 30/04/2012

La “class action” tarde à s’imposer en Europe et chez nous. La faute à l’industrie ?

Dans un article rĂ©cemment dĂ©posĂ© sur le site de « Justice-en-ligne », Me Eric Balate, chargĂ© de cours Ă  l’UniversitĂ© de Mons et spĂ©cialisĂ© en droit de la consommation, fait le point sur l’état d’avancement des projets d’introduction de l’action collective (ou « class action » ) en droits belge et europĂ©en. Autant le dire d’emblĂ©e : on est nulle part.

Aux Etats-Unis, il y a belle lurette que l’on considère que lorsque des préjudices individuels ayant une origine commune sont subis par un grand nombre de personnes physiques ou morales, il y a matière à action de groupe ou action de réparation collective.

Tout cela, explique Me Balate,  » procède d’une vision Ă©conomique simple tendant Ă  vouloir rĂ©duire les coĂ»ts d’accès Ă  la justice « . Pour autant, cette vision rencontre toujours des rĂ©sistances majeures pour ĂŞtre mise en Ĺ“uvre chez nous.

Me Balate rappelle qu’en 2007, le Centre d’études pour le droit de la consommation de l’Université de Louvain terminait une étude commandée par la Commission européenne afin de comparer la situation du droit des différents Etats membres.

La disparitĂ© existant entre les diffĂ©rents systèmes et le caractère encore atrophiĂ© de ces procĂ©dures dans certains Etats justifiaient sans doute une approche uniforme par le droit europĂ©en.  » Nous sommes en 2012 et nous attendons « , commente l’auteur de l’article.

Dans une communication toujours d’actualitĂ©, le Bureau europĂ©en des unions de consommateurs (BEUC) rappelait, explique-t-il,  » que les traditions europĂ©ennes en matière de règles de procĂ©dure faisaient, dans de nombreux cas, opposition au dĂ©veloppement de semblables procĂ©dures « .

Or, une économie liée à la consommation de près de cinq cents millions de citoyens semble devoir imposer de revoir les mécanismes d’accès à la justice de manière fondamentale.

Toutefois, précise Me Balate, les grandes entreprises n’ont de cesse de souligner les risques liés, selon elles, à de telles actions. Elles craignent que ces dernières puissent mettre leur existence même en péril.

Pourtant, l’Europe ne connaît pas de mécanisme venant augmenter de manière exponentielle les dommages et intérêts, comme cela peut être le cas aux Etats-Unis.

Le précédent gouvernement belge avait mis sur la table un avant-projet de loi relatif aux aspects judiciaires des procédures de réparation collectives.

Il avait également établi une loi relative aux procédures de réparation collectives, rappelle l’avocat.

L’idée en était simple : elle tendait à organiser une procédure de réparation collective ayant pour objet la réparation d’un préjudice de masse défini par la loi. Il fallait que la demande fût introduite par un représentant réunissant certaines conditions prévues par la loi.

Dans ce même avant-projet, la décision qui faisait droit à l’action en réparation collective définissait les modalités et le contenu de la réparation. Ainsi, le représentant du groupe était chargé de répartir l’indemnité entre tous les membres du groupe.

Le projet, Ă©crit Me Balate,  » avait rĂ©ussi Ă  simplifier, de manière remarquable, les nouvelles contraintes propres Ă  cette ambitieuse rĂ©forme « .

Mais, alors que des situations récentes ont montré les limites de la réparation individuelle, il n’a pas abouti. En raison du lobbying de l’industrie ? L’auteur de l’article pose en tout cas la question.

 

Droit commercial Droit de la santé Un colloque peu fréquent :le sport entre pouvoirs privés et droit économique

Programme du colloque des 27 et 28 avril 2012

Ce colloque est le premier de l’annĂ©e oĂą le cabinet prend un rĂ´le important dans l’organisation via l’Association internationale de droit Ă©conomique

Pour un compte rendu:http://www.droitdusport.com/public/r-seau-droit-du-sport-21/le-sport-entre-pouvoirs-prives-et-droit-economique-239.html