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Le droit de l’expropriation : une matière suivie par notre cabinet

Depuis plusieurs années , le cabinet investit dans le suivi du droit de l’expropriation.Il coanimera un colloque ce 18 septembre à Namur organisé par IFE:

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Comment sécuriser votre procédure ?

Formation dispensée en français

Animateur(s)

 

Dominique LAGASSE – JANSON BAUGNIET

Eric BALATE – BALATE& ASSOCIES

Bernard PAQUES – PAQUES – NOPERE – THIEBAUT

Jacques SAMBON – DEMEZ & CONSORTS

Olivier WERY – ArThemis

Céline DELHOUX – BALATE & ASSOCIES

Benoît DEMANET – Avocat

http://www.ifebenelux.be/fr/formation/actualite/expropriation.html

Le Centre de la consommation et du marché de l’Université de Montpellier fête ses 40 ans

Le programme du colloque organisé le 28 septembre est accessible.J’y présenterai une contribution sur la méthodologie relative à la prise en compte des intérêts des consommateurs , lors de l’adoption d’une norme ou de la résolution d’un conflit . POur en savoir plus voir: plaquette40ans

Les limites pour l’employeur lorsqu’il licencie un employé: rappel

 

La Cour du travail de Mons, par un arrêt du 19 mars 2012, rappelle judicieusement les principes qui gouvernent l’analyse d’un licenciement qualifié d’abusif.Trois situations peuvent être à l’origine d’un licenciement abusif.

-          Licencier dans le but de nuire,

-          Licencier d’une manière anormale et dommageable,

-          Licencier en retirant de l’exercice de ce droit un avantage hors de proportion avec l’inconvénient subi par celui qui est licencié.

La Cour rappelle que le droit de licencier est un droit dont on peut faire usage pour le plus grand bien de l’entreprise. Les Cours et Tribunaux sont sans pouvoir pour contrôler l’opportunité d’une décision patronale et s’immiscer dans l’organisation et la gestion d’une entreprise sauf s’il y a abus de droit. Quand rien ne justifie une mesure de licenciement, il y a abus de droit. Dans certains cas, les circonstances qui entourent le licenciement peuvent être révélatrices de cet abus de droit. Il faut éviter de porter atteinte à la compétence, à la réputation, au crédit ou à l’honorabilité du travailleur ou, de même, il faut éviter de créer un contexte emprunt de vexation ou d’humiliation. La Cour rappelle, une nouvelle fois, que si le travailleur est un employé il lui appartient de rapporter la preuve de ses affirmations portant sur le caractère abusif du licenciement au terme des articles 1315 du Code civil et 870 du Code judiciaire.